En 2007 Landivisiau revient au format 160 km CEI***

Date : samedi 12 mai 2007 @ 15:52:06 :: Sujet : Nationales Bretonnes

Hervé Guesdon présentait le circuit à la presse

De 2001 à 2006, six éditions réussies sur la distance de 200 km en deux jours avec des participations exceptionnelles plusieurs fois renouvelées : l’émir et les sheiks de Dubaï, les fils du roi de Bahrein, la Malaisie…

Une histoire, un circuit, une ambition.

Hier, salle Lyautey à la communauté de communes de Landivisiau, Hervé Guesdon, président de landi endurance équestre, et les personnalités des pays de landi, du Kernic et de St Pol de Léon présentaient le circuit des 160 km CEI*** de landivisiau, à la presse.



L'épreuve sera courue le samedi 11 août, départ à 6h00 de l'hippodrome de Landivisiau, pour six étapes, toutes différentes : visionner la carte via Google, (Penser à cliquer sur les tracés, sur les étapes...)

  • 38 km : Landivisiau - Baie du Kernic en Plouescat arrivée sur l'hippodrome marin
  • 25 km : Baie du Kernic - Baie du Kernic
  • 34 km : Baie du Kernic - Saint Derrien
  • 19 km : Saint Derrien - Hippodrome de Landivisiau
  • 22 km : Hippodrome de Landivisiau - Hippodrome de Landivisiau
  • 22 km : Hippodrome de Landivisiau - Hippodrome de Landivisiau

Cette onzième édition privilégie la mer et nous nous efforcerons de faire découvrir ou redécouvrir cette superbe région bretonne, ainsi que son excellente gastronomie.

La première étape emprunte une succession de vallons pour atteindre la plage de Plouescat. Passé le premier contrôle à l'hippodrome marin, les cavaliers font le tour de la baie du Kernic. Il empruntent maintenant les chemins d'exploitation dans les terres agricoles de la ceinture dorée, les voilà déjà qui traversent la baie pour un second contrôle à Plouescat.

Une nouvelle traversée de la baie pour mise en bouche de la troisième étape. Mais avant d'atteindre Saint Derrien, les cavaliers devront composer avec un terrain riches de petits dénivelés, avec le soleil, la température.

La quatrième étape se jugera à l'hippodrome de Landivisiau où déjà un public nombreux, les attend. Deux parcours bien roulants, de 22 km chacun : le premier, au sud ouest sur les communes de Lampaul-Guimiliau et Guimiliau, le second à l'Est de l'hippodrome, sur la commune de Guiclan, et ce sera l’arrivée sur la ligne d’en face, avec probablement un sprint pour départager les prétendants à la victoire.

Le pays du cheval se met à l'endurance - 1995 la Bretagne organisait les championnats d'Europe à Morlaix sur la distance reine des 160 kilomètres. Les infrastructures nécessaires à l'organisation d'épreuves de cette dimension furent démontées à l'issue du championnat. L'équipe organisatrice s'est alors repositionnée sur Landivisiau, le pays du cheval en Finistère, pour y organiser deux années à la suite les championnats de France 1996 et 1997. Les trois années qui suivent, l'hippodrome de Landivisiau voit partir les concurrents en direction des monts d'Arrée, avec retour en fin d'après midi pour y juger l'arrivée de courses sur la distance de 160 km, également sur 130 km en 1999, en 2000.

Landivisiau passe à 200 km - En 2001, Landivisiau passe au format 200 km en deux jours. Les deux journées de l'épreuve permettent de développer un nouveau concept : un parcours côté terre, moins rapide que celui proposé côté mer. Du monde entier, des cavaliers sont venu y défendre leurs chances avec les meilleurs chevaux du moment, six éditions et six arrivées au sprint ont consacré des champions, en ont révélé de nouveaux. La plus belle performance est à l'actif d'Yvon Ollivier, cinq participations à LANDIVISIAU et à chaque fois sur le podium ! Trois fois gagnant (1999, 2000 et 2002) second en 2001, troisième en 2004.

 

Le retour à 160 km - L'entraîneur national Jean-Louis Leclerc a engagé une réflexion qui repositionne les 160 km : un projet de groupe I, duquel, par un système de points, émergeront les sélections pour l'équipe de France. L'organisation des derniers 200 km n'a pas rassemblé un nombre suffisant de concurrents, autant de signes que nous ne pouvions ignorer. Le retour à la distance de 160 km s'imposait. Ce que confirme Jean-Louis Leclerc : "Je me tiendrai étroitement au courant du déroulement et des résultats de cette épreuve car elle reste un des grands événements du circuit Français où peuvent se révéler des cavaliers et des chevaux d'avenir - mieux mis en valeur sur une épreuve de 160 km que sur une épreuve de 2x100km - comme on a déjà pu le constater dans le passé".

Les choix : côté mer, une fin de parcours en marguerite - Le retour à une seule journée de course a conduit retenir le côté mer pour satisfaire, correspondre au mieux aux attentes des professionnels et amateurs de la discipline. Une fin de parcours en marguerite pour le plaisir des yeux des spectateurs qui pourront assister, mesurer, comprendre la course. Le relais de la presse, des médias est important, n'avons-nous pas accueilli cheikh Mohammed al Maktoum, l'émir de Dubaï, Dato Kamaruddin, une équipe du Bahrein conduite par le fils du roi.

L'équipôle, un équipement attendu par tous - Landi endurance équestre, association organisatrice du concours, vise de définir un circuit de qualité, à la hauteur de ses ambitions pour une épreuve de haut niveau (CEIO) à partir du moment où le projet d'équipôle sera concrétisé. Pour porter notre épreuve à la connaissance des concurrents étrangers, le relais de la presse, des médias est primordial. En faisant connaître le repositionnement de notre épreuve, nous connaîtrons des engagements internationaux, indispensables pour asseoir la notoriété du circuit.


Interview de personnalités

Florian Legrand

Florian Legrand, champion du monde par équipe l'an passé à Aix la Chapelle. "Je l'ai toujours dit, les 160 km, c'est la distance reine Elle met en valeur les qualités du couple cavalier cheval. On retrouve les mêmes valeurs, mais dans une moindre mesure sur 130 km. La dynamique vitesse ? Eh bien c'est à chacun de composer avec sa monture".

Hervé - Le côté mer, est-ce la bonne option? Florian - "Oui, si le but est une CEIO dans les prochaines années. Ensuite chacun doit gérer la vitesse. Et surtout, il y a et restera toujours de la place pour les amateurs".

Hervé - Les projets pour cette saison ? Florian - "Cette année on repart avec un nouveau piquet de chevaux. La première date sera Guingamp-Plésidy, ce sera le début qui aura une suite, Il nous faut rebosser, ce sera dur, mais on y croit".


Yvon Ollivier

Yvon Ollivier, cinq participations, trois victoires, une seconde place, une troisième place

Hervé - Tu nous as toujours demandé de revenir aux 160 km à Landivisiau. Yvon - "Oui, 160 km c'est l'international, il faut aller vers là".

"Le côté mer ? On recherche les meilleurs sols, on veut aller plus vite car cela rend la course plus intéressante. Le retour à Landivisiau en début d'après-midi pour trois dernières étapes en marguerite, créera le spectacle et l'intérêt du sponsor. A Landivisiau j'ai connu des arrivées comme nulle part ailleurs. Je ne suis pas sûr qu'à Compiègne l'on ressente d'aussi fortes émotions. Les cris des spectateurs résonnent encore lorsque mon fils et moi disputions le sprint à Maurice Saint en 2004".

Hervé - Que pense l'éleveur de la course ? Yvon - "Cavalier, naisseur, éleveur... c'est un tout. L'an passé nous ne pouvions venir à Landivisiau pour cause de nos activités au Bahrein. Depuis notre retour à St Gilles, nous avons repris de nouveaux chevaux et cette année on va essayer de monter à nouveau sur le podium. Il faut de la chance, et surtout pas de malchance".

 

Nolwenn Jézéquel

Nolwenn Jézéquel gagnante des 200 km en 2005

Hervé - Te verra-t-on sur la course cet été ? Nolwenn - "Difficile car je n'aurai pas de cheval, mais si l'on m'en prête un"...


Hervé - Cette année il n'y a que trois juges qualifiés **** en France, dont Jean-Pierre Allégret qui présidera le concours du 11 août prochain. Le retour à 160 km, est-ce le bon choix ?

JPA - "Vous avez quitté les 160 km pour 2x100 km, parce que les 160 étaient un peu boudées. La FEI a maintenant resserré les boulons et priorise sur les 160 km pour attribuer les *** aux concurrents. Il faut avoir couru une 160 km dans le temps imparti. Une catégorisation des cavaliers est à venir, qui s'appliquera aux professionnels et aux amateurs. La 160 km devient incontournable pour accéder à l'équipe de France, aux concours internationaux".

Hervé - Et le choix du circuit ? JPA - "Le danger de la vitesse est bien moindre sur 160 km que sur 120. La vitesse, même à 18 km/h, reste en deçà du fil rouge. Su rune 120 km, ça passe ou bien ça casse ! Côté terre, côté mer ? Je ne sais pas. Du dénivelé, un sol dur... eh bien Sangatte l'autre jour en avait et pourtant 70% de classés. Donc, terre ou mer, peu importe. C'est plutôt la dynamique du circuit qui l'emporte. Du début de l'après midi au début de soirée, vous aurez des chevaux à l'hippodrome. C'est important pour les médias qui auront là, le moyen de produire des images. Cela devient le standard. Certes, il restera quelques épreuves hors standard comme Florac, la Tevis cup".


Hervé - Il faut donner une dynamique à une épreuve différente, en faire une épreuve majeure. Si elle se donne pour objectif de prendre un grand rendez-vous d'ici quelques années, cela passe par une première étape : étalonner un circuit qui corresponde à l'endurance actuelle.

Jean-Luc Fichet, conseiller général, contributeur au dossier équipôle : "Je reprendrai les propos d'Yvon Ollivier. Le cheval séduit. Peu de gens restent indifférents. Le passage furtif des coureurs laisse le spectateur insatisfait. Le parcours en marguerite redonne de l'intérêt à l'endurance. Le couple cavalier/cheval sur 160 km, c'est extraordinaire ! Il y a derrière un travail considérable. A nous élus, à vous organisateurs de le faire savoir. Le conseil général vise à plus de présence, à consolider le dossier équipôle qui a vocation à rayonner au-delà du pays de landivisiau".

Un avis plus que partagé par les représentants des communes et communautés de communes traversées par le circuit des 160 km : Louis Fagot, maire de Guimiliau, Le Bras représentant le maire de St Derrien, Mme Clotilde Dubreuq, conseillère générale du canton de Landivisiau, Monsieur l'adjoint aux sports de la ville de Landivisiau.








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