19-03-2024
Dubaï (ARE)
CEI3* 160

22-03-2024
Doha, Mesaieed (QAT)
CEI1* 100, CEIYJ1* 100

22-03-2024
Grodfontein (NAM)
CEI1* 100, CEIYJ1* 100

22-03-2024
Ã…l, Hallingdal (NOR)
CEI1* 100, CEIYJ1* 100

23-03-2024
Saint-Barthélémy-de-Vals (26)
CEI3* 140, CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI2* 70+(2), CEI1* 100, CEI1* 100(24/03), CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

28-03-2024
Whareama (NZL)
CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ3* 160, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

29-03-2024
Sakhir (BHR)
CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100

29-03-2024
Marina di Pisa (ITA)
CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100


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Deux chevaux d'endurance aux Jeux Olympiques en 1928

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Deux chevaux d'endurance aux Jeux Olympiques en 1928
Hervé MENAGER, Doctorant, Université Bordeaux 3

Titania, âgée de 9 ans, participait aux Jeux Olympiques d'Amsterdam montée par le Lieutenant Henry Pernot du Breuil et terminait 28e. Ce cheval participera deux mois plus tard, du 10 au 16 septembre 1928, au 2e Raid Hippique Paris-la Baule porté à 571 km, montée par le lieutenant Parent, et terminera même à la 2e place.

En juillet 1928, aux Jeux Olympiques d'Amsterdam, l'équipe française de concours complet comprenait un autre couple (éliminé), le Commandant E.M. Longin-Spindler, du 28e régiment de dragons, avec Poupée qui avait cependant terminé en 1927 le Premier Raid Hippique militaire international Paris-La Baule en 40h17 pour 489 km, à la 8e place, la jument était âgée de 12 ans.

Comme les erreurs d'orthographe étaient fréquentes dans les journaux, il reste à essayer de vérifier que le vainqueur du 1er Paris-La Baule, en 1927, n'était pas aussi Titania, car le cheval vainqueur, monté par le capitaine Widolf s'appelait Titan, à deux lettres près du cheval olympique !

Autre vérification d'orthographe à effectuer pour le sous-lieutenant du Breil, du 4e hussards (réserve) Beaulieu, 39h41, déclassé de 20 rangs sur le Paris-La Baule 1927 qui pourrait être, à une lettre près, le lieutenant Henry Pernot du Breuil en juillet 1928, montant Titania à Amsterdam ! (Ne pas confondre avec Bertrand du Breuil (Tourbillon), Grand Prix de Rome 1950, pilier de l'équipe de France aux JO d'Helsinki en 1952).

Les cavaliers d'endurance, militaires, retrouvaient cette discipline (50km à Anvers, 36km à Paris) dans la discipline olympique du military, ancienne épreuve du cheval d'armes, associée au dressage et au saut d'obstacle pour vérifier l'aptitude des chevaux et des cavaliers à commencer la compétition et la capacité à poursuivre.

Peut-on imaginer les Arnaud BOITEAU et Expo du Moulin, Didier COURREGES et Débat d'Estruval*Mili, Cédric LYARD et Fine Merveille, Jean TEULERE et Espoir de la Mare*Ecolit
Nicolas TOUZAINT et Galan de Sauvagère, Didier WILLEFERT et Escape Lane* Mili, sélectionnés pour les jeux Olympiques 2004 à Athènes, courir les 160 km du CEIO à La Baule, le 5 mai 2005 ?

Ils connaissent bien une partie du parcours de Paris-La Baule 1928 car les concurrents avaient dû effectuer 9 kilomètres à allure libre au cours de l'étape Chinon-Angers (85 kilomètres), au lendemain de l'étape la plus longue, Blois-Chinon (104 kilomètres), la 3e d'une compétition en 7 jours. Ce parcours était compris dans la traversée de La Verrie, après Saumur. Après quoi, un repos neutralisé de 15 minutes leur était imposé. Le parcours au galop fut franchi en moins de 20 minutes (ndla : 27km/h) et il démontra la science de nos cavaliers et la valeur de nos chevaux. (source : Le Petit Courrie,r Samedi 15 septembre 1928, p.2). L'hippodrome de Verrie est aujourd'hui le terrain d'entraînement de l'équipe de Complet, à Saumur et le théâtre du Concours Complet International !

On souhaite, en tous cas, à l'équipe de France de Complet plus de succès aux JO que leurs prédécesseurs de 1928 qui ne rapportèrent pas de médaille !

Dans un contexte politique de réconciliation, Pacte International de Renonciation à la guerre, Briand-Kellog, ce fut une désolation pour la cavalerie française qui remportait pourtant une médaille d'argent en dressage (Marion) et en jumping (Bertrand de Balanda). Mais il y avait une compétition dans la compétition : l'Allemagne éloignée de la compétition olympique en 1920 et 1924 pour des raisons politiques (Guerre 1914-1918) obtenait pour sa rentrée une médaille d'or individuelle en dressage et une médaille de bronze individuelle en military, devançant la France.

AMSTERDAM 1928 : les médailles

Military : 48 représentants, 20 nations, 14 équipes :

1er individuel : Lieutenant Pahud de Mortanges, Marcroix (Hollande)
2e individuel : Capitaine G.P. de Kruijf, Va t'en (Hollande)
3e individuel : Major Neumann, Ilja (Allemagne)

1ère équipe : Hollande
2e équipe : Norvège
3e équipe : Pologne
4e Allemagne, 5e Suède, 6e France.

L'Allemagne représentée par le Sous-lieutenant Lippert avec Flucht (10e), le Major Neumann avec Ijla (3e) et le Capitaine Feyerabend avec Alpenrose (chute et blessure au cross, non participation au jumping final),terminait quatrième.

La France représentée par le Capitaine François Denis de Rivoyre avec Nistos (18ème), le Lieutenant Henry Pernot du Breuil avec Titania (28ème) et le Commandant E. M. Lougin-Spindler avec Poupée (éliminé) était sixième.

Dressage :

1er individuel : Carl-Friedrich Von Langen/Draufgenger (Allemagne)
2e individuel :  Charles Marion/Linon (France)
3e individuel :  Ragnar Olsson/Genstling (Suède)

Jumping :

1er individuel : Ventura/Eliot (Tchécoslovaquie)
2e individuel :  Bertrand de Balanda/Papillon (France)
3e individuel :  Charles Kuhn/Pepita (Suisse).

Sources : La Mouette, FEI - concourscomplet, Klimke




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