29-04-2024
Laoye Temple, Poyang Lake (CHN)
CEI2* 120, CEI1* 100

30-04-2024
Windsor (GBR)
CEI3* 160 (02/05 - 03/05), CEI2* 120 (02/05 - 03/05), CEI1* 100 (02/05 - 03/05)

30-04-2024
Landivisiau (29)
CEI3* 160 (02/05 - 03/05), CEI2* 120 (02/05 - 03/05), CEI1* 100 (02/05 - 03/05)

03-05-2024
Ilha da Chapada MG (BRA)
CEI3* 140), CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100 (03/05), CEI1* 100 (04/05), CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100 (04/05), CEIYJ1* 100 (03/05)

03-05-2024
Samorin (SVK)
CEI3* 140, CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100 A, CEI1* 100 B, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

03-05-2024
Agunnaryd (SWE)
CEI3* 140, CEI3* 160, CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

04-05-2024
Roma (AUS)
CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100

04-05-2024
Malchingui (ECU)
CEI2* 120 CIM, CEI1* 100, CEIYJ2* 120, CEIYJ1* 100


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Lu pour vous : Quid ? Avis de recherche : le père, né breton, des courses longues distances en France ?

Entre 1870 (Sedan) et 1903 (Paris-Deauville), un breton a développé le concept des courses sur longues distances en France, suite à des séjours renouvelés en Amérique du Nord où il a rencontré les témoins de la Guerre de Sécession (1861-1865).

Qui est-ce ? Où est-il né ? (pas très loin d'une Championne de France, Vice-championne d'Europe) - Y-aurait-il un effet terroir ?

Après le 15ème et dernier indice... la réponse est :  FAVEROT DE KERBRECH



1er indice : Paul Bausil, le vainqueur du raid mythique Paris-Deauville lui a rendu hommage.

2nd indice : le petit François-Nicolas-Guy-Napoléon ... est né le 24 février 1837 à Caudan (Morbihan)

3ème indice : ... au château de Nelhouët.

4e indice : il a publié en 1907 : Dressage du cheval de dehors, conseils donnés aux membres de l’Étrier, par le Gral. Bon. xxxxx, recueillis par un de ses élèves. Paris: Berger-Levrault [23pp.]

5e indice : A Saint-Cyr, il eut comme professeurs des élèves du comte d'Aure, mais il finit par devenir l'un des élèves favoris de François Baucher (1796-1873) à Paris, le grand génie de l'art équestre du XIXème siècle.

Promotion en 1867 comme adjudant du Général Fleury, Grand Ecuyer de l’Empereur Napoléon III, il était chargé de l’exercice des chevaux du souverain.

2 septembre 1870, Défaite et capitulation de Napoléon III à Sedan. Chute de l’Empire.

La brigade de 1 000 chevaux barbes du général Margueritte conduit Napoléon III de Gravelotte à Verdun (50km) et charge six fois à Sedan. Gallifet, Commandant du 3e Chasseurs d’Afrique en février 1868, appelé à l’armée du Rhin à l’été 1870 nommé général de brigade, prit une part active à quatre charges de Sedan remplace Margueritte blessé et fut fait prisonnier.

L’ordre de charger, la dernière fois, avait été apporté à Gallifet par XXXXX.

Capitaine, puis chef d'escadron, XXXXX effectue la guerre de 1870 à l'état major du général Ducrot  qu'il suit durant ses péripéties (Armée du Rhin, Reichoffen, Sedan, évasion*, puis siège de Paris). :

évasion* :
* « A Châtel ils étaient sauvés ! Les Prussiens n’y étaient pas encore.
Le général Ducrot eut la joie de retrouver là son officier d’ordonnance, le capitaine XXXXX et trois autres officiers, le lieutenant colonel Minot, le commandant de Foucault et le capitaine Varaigne, qui eux aussi avaient pu réussir à tromper la vigilance de l’ennemi. Après avoir éprouvé quelques difficultés à reconnaître sous leurs déguisements, les sept fugitifs prenaient ensemble, quelques instants après, un train qui les amenaient vers onze heures du soir à Vesoul où ils passaient la nuit.
Le 13 à six heurs du matin, ils partaient pour Nevers, par Chagny, d’où le général envoyait une dépêche à Mme Ducrot.
Le bonne nouvelle s’était répandue rapidement dans le ville de Nevers. Aussi une foule nombreuse, les autorités en tête, se pressait-elle à la gare et, au moment où le général Ducrot descendait du train, les cris de « Vive Ducrot ! vive Ducrot ! » étaient-ils poussés de toutes part ; mais lui, élevant la voix, répondit : « Non, non mes amis, à l’heure présente, il n’y a qu’un cri possible : Vive la France ! » Puis après avoir embrassé l’Evêque, Mgr Forcade, remercié et serré les mains du préfet et du maire, il échappa aux ovations en montant en voiture pour venir passer quelques heures dans sa famille à Chazelles. Arrivé à deux heures du matin, il repartait à dix heures pour Paris, où l’appelait une dépêche du général Trochu ».

6ème indice : 1872 -  XXXXX , accompagnant Napoléon III en exil, il se marie avec Fanny Seymour à Londres, la fille du propriétaire du journal new-yorkais Daily News. Leur fils Maurice naquit à Londres en 1876 et eut pour marraine Eugénie, femme de Napoléon III.

C'est probablement ce mariage qui entrainera XXXXX sur les traces des témoins de la Guerre de Sécession (Morgan, Shéridan, Coddy ....) aux Etats-Unis.

 7ème indice : 1876 - Le lieutenant-colonel XXXXX , du 1er chasseurs d’Afrique, ancien élève de François Baucher, et ancien dresseur des chevaux de Napoléon III, est chargé par le gouvernement de la République d’une mission aux Etats-Unis.

 8ème indice : 1880 - Le colonel XXXXX va au Canada pour le service français de la remonte des armées. Il étudie le marché des chevaux américains, un secteur commercial en plein développement

 9ème indice : Juillet 1881 -  la Revue Militaire de l’Etranger publie, sous la signature du lieutenant-colonel XXXXX , une étude de longue haleine sur les raids pendant la Guerre de Sécession, présentée d’une manière aussi claire que méthodique ; l’auteur explique comment ces opérations ont été rendues possibles, comprises par ceux qui les ont dirigées. C’est le côté pratique de cette grande lutte, étudiée dans le pays même en recueillant en recueillant, de la bouche des survivants de cette époque toutes les appréciations propres à éclairer cette question restée, jusqu’alors obscure. Ces appréciations complètent les relations publiées par Ferdinand Leconte , le comte de  Paris, le général Lewal.

10ème indice : 1882-  il publie "Les chevaux de l’Amérique du Nord". Paris: L. Baudoin [40pp. ] (Extrait du Journal des Sciences Militaires, février 1882) et donne les renseignements les plus précieux sur la situation chevaline aux Etats-Unis, tant au point de vue de la production, de l’élevage que de l’entraînement en vie des courses.
Nommé colonel au 23e dragons (Vincennes ?), il maintient la réputation de ce beau régiment pour sa tenue, sa discipline, lui inculque un cachet de célérité et d’ensemble dans les manœuvres, un entrain et une hardiesse, dont les officiers ont donné des preuves dans les réunions hippiques.

En 188a, suite à des fourbures et mises à réforme de plusieurs centaines de chevaux tous entrainés de façon réglementaire en 1883, les "marches forcées",épreuves d'endurance en troupes, sont interdites dans l'armée française (jusqu'en 1899).

Le transfert de savoir-faire et  va cependant pouvoir s'effectuer en 1886 à Sedan :
 14/10/86 général de brigade, XXXXX , général de brigade, est nommé commandant de la brigade de dragons de Sedan
[Les cavaliers du 28e dragons de Sedan remporteront les Raids hippiques militaires de 1903 (Bausil),1904 (Allut) et 1905(Champsavin).]

11ème indice : XXXXX est appelé à Paris comme adjoint à l’Inspecteur général permanent des Remontes qu’il remplacera jusqu’à l’heure de la retraite (24 février 1902).

1890 – XXXXX écrit à d’Aure : « J’ai dit et je le répète, qu’ayant eu l’occasion, en 1869, de chercher à voir en pays étranger les écuyers les plus célèbres d’Europe, je n’en ai rencontré aucun qui put vous être comparé… Vous avez su allier la rectitude, la discrétion dans les aides de l’ancienne école française aux merveilleux résultats que vous donnait l’application des procédés de Baucher. Je vous considère donc, mon Général, comme le premier, sans conteste, des écuyers vivant aujourd’hui. »

12ème indice : 1891. Dressage méthodique du cheval de selle d’après les derniers enseignements de Baucher, recueillis par un de ses élèves, suivi de Dressage du cheval de dehors. Paris: Rotschild [204pp.] (réimpressions chez Hazan, 1958 [184pp.] et Jean-Michel Place, 1990) Dressage méthodique du cheval de selle d'après les derniers enseignements de Baucher, recueillis par un de ses élèves (1891) peut être considéré comme la Bible du Bauchérisme.
10 juillet 1894 Baron XXXXX (François-Nicolas-Guy-Napoléon) (1837-1905): Officier, Inspecteur général permanent des Remontes, Membre du Comité technique de la Cavalerie passe divisionnaire.

13ème indice : 1900 – XXXXX organise le magnifique carroussel militaire qui a lieu Avenue de Breteuil.
 24 février 1902, le Journal officiel note le passage dans le cadre de réserve de M. le général de division, baron XXXXX , inspecteur général permanent des remontes. Il a été atteint par la loi dite de prévoyance sur la limite d’âge, en pleine inspection générale en Algérie, où il était accompagné par son successeur Duparge, ancien commandant de la circonscription de Caen.

14ème indice : 1903. XXXXX publie "L’Art de conduire et d’atteler: autrefois, aujourd’hui". Paris: R. Chapelot et Cie. (réimpression chez les Éditions Frankelve, Paris, 1974) [XV-489pp.]

1904 – Lettre à  Paul Bausil, vainqueur du Raid Paris-Rouen-Dauville, en avant-propos de son livre :

« Lettre de M. le Général de division XXXXX ,
Paris, le 12 février 1904.
Mon cher Bausil,

Quand j’ai lu votre travail « Paris-Rouen-Deauville », je me suis dit qu’il y aurait une réelle utilité, pour tous les hommes de cheval, à la connaître et à la méditer. Je vous approuve donc de vous être décidé à la publier.
Vous connaissez ce que je pense de cette étude, mais je tiens à vous le répéter. C’est écrit sans prétention. C’est jeune, vibrant, clairement dit, comme on parle quand on sait ce que vous savez, et quand on a le don d’observer et de réfléchir que vous possédez.

Il ne faut pas se le dissimuler : les cavaliers de votre génération vont de découvertes en découvertes, et nous d’étonnements en étonnements.

Le raid « Bruxelles-Ostende » a renversé toutes les idées qu’on avait jadis sur l’utilisation du cheval. Précisément parce qu’on y a marché à fond sans pouvoir s’appuyer sur aucun précédent saillant, avec le but unique d’arriver dans le minimum de temps, cette course à la mort a porté ses fruits. Et les enseignements qu’ont su en tirer les observateurs passionnés et persévérants comme vous ont ouvert une voie nouvelle et féconde dans laquelle vous tenez le premier rang. Il est impossible d’être plus méthodique, plus sage, plus judicieusement prudent que vous ne l’êtes dans les déductions tirées par vous de vos propres essais sans cesse renouvelés, et dans les conseils que vous donnez à tous ceux qui voudront à l’avenir, prendre part à des épreuves du genre de celle de « Paris-Rouen-Deauville ».

En résumé, vos recommandations sont instructives, faciles à comprendre et à suivre, et j'estime que la diffusion de votre très intéressant travail rendra de sérieux services à toute cette pléiade de jeunes et ardents cavaliers dont nous, les anciens, nous admirons l’entrain infatigable que rien n’arrête plus, ni obstacles, ni distance.

Croyez, mon cher Bausil, à mes sentiments affectueux.
Général XXXXX . »

1905. XXXXX publie "Mes souvenirs. La guerre contre l’Allemagne (1870-1871)". Paris: Plon-Nourrit [IV-332pp.]
1907. XXXXX publie "Dressage du cheval de dehors, conseils donnés aux membres de l’Étrier, par le Général. Baron. XXXXX , recueillis par un de ses élèves. Paris: Berger-Levrault [23pp.]

15ème indice : 1905 -  Mes souvenirs. La guerre contre l’Allemagne (1870-1871). Paris: Plon-Nourrit [IV-332pp.]
1905 -  décès à 68 ans de XXXXX , vice-président du Comité de la Gymnastique utilitaire et des sports populaires.
1907 - Parution de Dressage du cheval de dehors, conseils donnés aux membres de l’Étrier, par le Général. Baron. XXXXX , recueillis par un de ses élèves. Paris: Berger-Levrault [23pp.]

La réponse est :  FAVEROT DE KERBRECH

Hervé Ménager


Hervé, poursuit ses investigations dans le passé et enrichit toujours davantage la mémoire de l'endurance équestre. Ci-dessous la compilation des travaux qu'il a publié sur le site du COREMA.

L'enquête continue (en complément du Paris-La Baule 1928) 

Paris - La Baule

La Baule - 1927/1928 - L'arrivée de François ANDRE
La Baule - 1927/1928 - Le premier raid hippique militaire Paris - La Baule

1928 : Paris - La Baule 571 km sur 7 jours en 8 étapes

La Baule - Années 30 - naissance du concours Hippique de La Baule

Paris - La Baule 1928 : Les résultats du Raid Hippique

Paris - La Baule 1928 : suite...

Paris - La Baule 1928 : l'enquête continue

Deux chevaux d’endurance aux Jeux Olympiques… en 1928

Le raid paris - La Baule, reportage illustré

Paris - La Baule fait école : Le raid LYON - VALS

Après « Paris-Deauville comme autrefois »


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