La F(f)E se « débrouille bien », malgré la crise…
Date : mardi 04 octobre 2005 @ 19:20:33 :: Sujet : Expression libre
La Fédération française d’équitation, FFE, avec +5,95% d’augmentation de licences en 2004/2005, se maintient en 4e position des fédérations olympiques françaises par le nombre licenciés et bénéficie du plus fort taux d’augmentation. Elle bénéficie aussi de la plus forte augmentation des licences féminines, en taux et en nombre, devant le judo et le football.
La F(f)E se « débrouille1 bien », malgré la crise…»
Evolution des nombres de licences des premières Fédérations olympiques françaises.
Hervé MENAGER, ADES UMR-CNRS 5185, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
ENSEMBLE |
2000 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2005/2004 |
Football |
2 150 442 |
2 066 339 |
1 854 064 |
2 146 752 |
2 162 349 |
+0,72% |
Tennis |
1 048 328 |
1 067 700 |
1 075 024 |
1 065 531 |
1 053 760 |
-1,12% |
Judo |
530 299 |
576 021 |
555 945 |
536 444 |
548 569 |
+2,26% |
Equitation |
428 278 |
447 139 |
462 955 |
484 760 |
513 640 |
+5,95% |
Basket |
437 190 |
431 409 |
427 445 |
445 160 |
447 942 |
+0,60% |
Gymnastique |
214 001 |
226 882 |
231 002 |
233 850 |
245 301 |
+4,89% |
dont HOMMES |
2000 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
|
Football |
2 115 445 |
2 026 129 |
1 810 178 |
2 100 899 |
2 113 847 |
+0,61% |
Tennis |
686 985 |
716 440 |
727 571 |
722 493 |
715 000 |
-1,04% |
Judo |
401 733 |
437 332 |
387 744 |
403 956 |
407 808 |
+0,95% |
Equitation |
116 940 |
114 341 |
114 911 |
116 061 |
118 863 |
+2,41% |
Basket |
280 706 |
259 427 |
256 653 |
270 895 |
269 643 |
-0,47% |
Gymnastique |
46 011 |
48 729 |
49 649 |
49 837 |
53 051 |
+6,44% |
dont FEMMES |
2000 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
|
Football |
34 997 |
40 210 |
43 886 |
45 853 |
48 502 |
+5,77% |
Tennis |
361 343 |
351 260 |
347 453 |
343 038 |
338 760 |
-1,25% |
Judo |
128 566 |
138 689 |
127 575 |
132 488 |
140 761 |
+6,24% |
Equitation |
311 338 |
332 798 |
348 044 |
368 699 |
394 777 |
+7,07% |
Basket |
156 484 |
171 982 |
170 792 |
174 265 |
178 299 |
+2,31% |
Gymnastique |
167 990 |
178 153 |
181 353 |
184 013 |
192 250 |
+4,47% |
Sources : FFF, FFT, FFJT, FFE, FFBB, FFG. Hervé MENAGER, ADES, UMR-CNRS 5185, Université Bordeaux 3
La première fédération, et de loin, demeure la Fédération française de football, FFF, qui reste stable avec 2 162 349 licences (+0,72%) mais il faut noter la poursuite de la croissance du football féminin qui compte désormais 48 502 licenciées (+5,77%).
La Fédération française de tennis, FFT, deuxième, avec 1 053 760 ( nombre à consolider) continue sur une légère pente récessive depuis 2003, –1,12%, chez les hommes, -1,04%, comme chez les femmes, -1,25%.
La Fédération française de judo et taïquendo a enrayé sa régression post effet Douillet et regagne +2,26%. L’écart avec la FFE qui était de 51 684 licences l’année précédente passe à 34 929. Si la Fédération française de judo ; n’avait pas enrayé la régression du nombre de licenciés, surtout grâce aux licences féminines, la FFE pouvait envisager la troisième place sur le podium des fédérations olympiques.
La Fédération française d’équitation, FFE, avec +5,95% d’augmentation de licences en 2004/2005, se maintient en 4e position des fédérations olympiques françaises par le nombre licenciés et bénéficie du plus fort taux d’augmentation. Elle bénéficie aussi de la plus forte augmentation des licences féminines, en taux et en nombre, devant le judo et le football. En Equitation, les femmes continuent leur expansion avec +6,24% tandis que les hommes confirment, pour la troisième année consécutive, la reprise de leurs effectifs (+2,41%), ils jamais été aussi nombreux. Les femmes représentent maintenant 76,85% des licences en équitation, presque au même niveau que la gymnastique, 78,3%.
Si les tendances continuent (ce n’est pas sûr tant que la FFE n’est pas sortie de crise), l’Equitation qui bénéficie de la croissance la plus régulière et la plus importante du top 5 de fédérations olympique, en taux et en nombre, pourrait rattraper le Judo avant la fin de l’Olympiade 2004-2008.
La Fédération française de basket-ball qui était devant l’Equitation en 2000, continue son redressement, +0,60%, grâce encore aux licences féminines, +2,31%, et malgré un léger recul des licences masculines, -0,47%.
RESTE A CONSIDERER LA BONNE SANTE FUTURE DE L’EQUITATION AU REGARD DE LA REPRESENTATION STATUTAIRE ATTENDUE DE SA PRINCIPALE FORCE DE VENTE DE LICENCES, LES PROFESSIONNELS DE L’EDUCATION SPORTIVE, QU’ELLE A SU FORMER EN COGESTION AVEC LE MINISTERE. DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE, L’ECOLE NATIONALE D’EQUITATION, ENE A SAUMUR..
JUSTE RETOUR SUR INVESTISSEMENT, FACTEUR D’UNE CRISE, PRIX A PAYER HABITUEL POUR ENTRER DANS LA MODERNITE !
MODERNITE RELATIVE AU REGARD DE L’IDEOLOGIE COUBERTINIENNE APRES LES IIe JEUX OLYMPIQUES DE L’EPOQUE MODERNE A PARIS, EN 1900. N’EST-IL PAS ?
1 Coubertin avait aussi encouragé « tous les sports pour tous », en parallèle à la relance des Jeux Olympiques en 1896 et 1900, et présidé le Comité de la Gymnastique utilitaire et des sports populaires », vice-présidé ; en 1905. par un fameux écuyer, vulgarisateur des enseignements de Baucher … le Général Baron Faverot de Kerbrech, Ce Comité décida de créer un diplôme de « débrouillards » avec 12 épreuves dont la bicyclette et l’équitation doté d’un règlement : « Le candidat prendra le cheval nu à l’écurie, le sellera, le bridera, l’amènera au manège, le montera et le fera obéir aux trois allures. ». « Le Comité de la gymnastique utilitaire organise aussi pour Pâques une excursion équestre de trois à quatre jours, avec étapes de 25 à 35 kilomètres. Les concurrents auront leur paquetage et devront prendre soin eux-mêmes des chevaux. Voici encore de la bonne débrouillardise. » La bicyclette, quant à elle, était « remise au candidat sans guidon et une roue démontée »… il y eut en France « une soixantaine, sinon une centaine de débrouillards patentés »… (source : Revue Olympique mars 1906, pp. 39-43)
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